
Alors qu'Eric Woerth a qualifié les propositions de Mme
Aubry
dans sa tribune au Monde, d'"assez vagues, assez générales" et n'ayant "rien à voir avec l'enjeu et la difficulté des choses", la première secrétaire a souhaité qu'"on n'insulte pas ceux qu'on veut entendre". Pour le maire de Lille, le gouvernement "a sans doute déjà décidé d'augmenter les cotisations et la durée de cotisations, prendre un chouia aux plus riches pour faire croire que c'est juste". Mais "nous ne laisserons pas faire ç,tn chaussures;a, les syndicats non plus", avait-elle dit mardi, alors qu'elle rencontre l'ensemble des responsables syndicaux, dont Bernard Thibault (CGT) mercredi. "Si on ne s'attaque pas à l'emploi des jeunes et des seniors, on ne règlera pas le problème des retraites", a-t-elle insisté. Le PS a donc choisi de prendre son temps pour proposer ses solutions, histoire aussi de mettre en sourdine une éventuelle cacophonie en son sein."Personne ne va nous mettre le couteau sous la gorge !", a assuré le maire de Paris.
Elle Touraine militait pour que les socialistes fassent leurs propositions avant celles du gouvernement mais le PS préfère attendre de voir ce que propose Eric Woerth, que Mme Aubry doit rencontrer le 28 avril. "Nous avons une réponse" au problème des retraites mais "nous ne souhaitons pas faire de propositions (maintenant) pour que le gouvernement en picore une ou deux, celles qui l'arrangent", a déclaré, à l'issue du Bureau national, la patronne du PS.
Elle Touraine militait pour que les socialistes fassent leurs propositions avant celles du gouvernement mais le PS préfère attendre de voir ce que propose Eric Woerth, que Mme Aubry doit rencontrer le 28 avril. "Nous avons une réponse" au problème des retraites mais "nous ne souhaitons pas faire de propositions (maintenant) pour que le gouvernement en picore une ou deux, celles qui l'arrangent", a déclaré, à l'issue du Bureau national, la patronne du PS.